Parcours urbain : Fumay parcours n° 3

Parcours long (rouge) avec 4 points d'intérêts.

1 – Quai du Port au Blé et quai des Carmélites :

Le long de ces quais étaient chargées à bord des péniches, jusque dans les années 1930, les ardoises des exploitations descendues sur des charrettes. C'était un lieu d'intense activité commerciale. Les habitants les plus prospères étaient les mariniers et les marchands. Ils habitaient les belles demeures du bord de Meuse. Les quais étaient également le lieu d'activité des brasseurs.

2 – Château des Comtes de Bryas :

En 1689, la famille De Bryas fait construire cette vaste demeure sur les ruines d'un château ancien. Vendue en 1815 à un entrepreneur qui y établit une fabrique de céruse et de chicorée, elle devient en 1837, la propriété de la société ardoisière Sainte-Anne jusqu'en 1946, puis cité administrative de 1951 à nos jours.
Le parc est dominé par un séquoia offert par La Fayette à son retour des Amériques.
Notons la présence d’une borne russe et d’une salle gothique souterraine.
Ce château est inscrit à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques depuis 1972. 

3 – Moulin Sainte-Anne : 

L'ardoisière du Moulin Sainte-Anne est la plus ancienne et la plus importante exploitation du bassin de Fumay. Mentionnée en 1222, elle se développe considérablement au XVIIIe siècle avec une production de 38 millions d'ardoises en 1831 et 1832. Près de 400 ouvriers y travaillent vers 1850 et encore 217 en 1929. L'exploitation cesse toute activité en 1934.

C'est le 5 octobre 1899 que l'ardoise du Moulin Sainte-Anne demande une concession sur le revers de la Haye afin d'y ouvrir une nouvelle ardoisière. Cette fosse, baptisée Sainte-Anne 2, n'entrera réellement en activité que dans les années 1920. La production restera faible comparée à celle de Sainte-Anne 1. 

4 – Chapelle de Divermonts : 

Déformation de verts monts, colline bordant la route de Fumay-Oignies.

On y remarque la chapelle dédiée à Notre-Dame, édifice reconstruit à plusieurs reprises. 

Ce lieu abritant un couvent tenu par des moines de l'ordre de Saint-Jérôme (hiéronymites) fût détruit à la Révolution.