Je suis partie à la découverte du Camp Romain sur le Mont Vireux. Un site est exceptionnel et magique.

Une entrée chaleureuse

Le camp romain

Le camp romain est avant tout un site historique, qui comprend des vestiges du bas Empire Romain et des vestiges médiévaux. Mais aujourd’hui, le camp romain est avant tout, un lieu qui vous met à l’abri du bruit. Le temps s’arrête. Vous fermez les yeux. Et vous écoutez le vent qui vous caresse.

En me baladant sur le promontoire rocheux, j’observe des tables en bois à l’entrée du site. Chaleureux ! Cela nous invite à vous asseoir et boire un verre avant d’arpenter le lieu. Un soupçon de couleurs chaudes grâce aux arbustes fleuris, surement sauvages, vous invitent à la rêverie.

Côté vestiges, Je vois en premier les ruines du mur de barrage. Je longe le mur pour voir de plus près la vue qui s’offre à moi. Un splendide panorama donne sur le charmant petit village de Vireux-Molhain et sa forêt câline. Ici la forêt délimite les frontières de la Belgique. Treignes est le premier village frontalier.

Je peux discerner, dans le fond de Molhain une face de la Collégiale (celle qui dit-on abriterait la dépouille de Pépin le Bref)

Une imagination débordante au camp romain

Chemin vers le Camp romain

Je continue mon chemin démarqué de chaque côté par des arbres, qui s’entrelacent et laissent place à mon imagination. Les arbres se lient, les uns les autres par leurs branches, pour ne faire plus qu’un sur mon chemin. Une harmonie naturelle et sensible. Un couloir feuillu qui n’attend que vous, pour entretenir une relation primitive.

Et me voilà arriver près d’un petit chemin aménagé par des escaliers. Il amène à des habitats romains et féodaux ainsi qu’à un ancien four à pain.

L’allée se prolonge et aboutie sur un point de vue dominant Vireux-Wallerand. La verdure englobe pratiquement toute la vue sur la village. Un cadre pure, j’irai même jusqu’à dire paradisiaque.

J’observe l’île flottante au milieu de la Meuse.

Depuis que je suis petite, j’ai toujours imaginé un aménagement sur cette île, un restaurant, ou une aire de jeux. Les gens embarqueraient sur le quai pour atteindre l’île façon Vénitienne. Comme tout nous semble plus facile et féerique quand nous sommes petit.

Avec le temps ce bout de terre s’est dissout, il ne reste aujourd’hui qu’une fine languette de terre.

Un panorama gigantesque depuis le camp romain

Je continue mon trajet et j’entrevois un drapeau : C’est le Cheval Bayard !

Le cheval de nos légendes ! Il est disposé à côté d’un point de vue. J’observe Vireux-Wallerand dans toute sa grandeur et sa forêt verdoyante. Je peux voir une bonne partie du territoire vue d’ici. À ma gauche je peux entrevoir Hierges, Chooz et Givet derrière un roc feuillu.

Petite, je pensais que la centrale était à l’origine des nuages. Mais non ! De ces hautes tours s’échappent une vapeur d’eau qui rappellent à chaque habitants de la pointe des Ardennes où se situe Chooz.

À ma droite, je peux voir Wallerand se fondre dans le bois et Haybes dissimulé sous les montagnes.

Je reviens sur mes pas, je vois les vestiges de bâtiments religieux. J’empreinte un chemin sur ma droite. Je fais le tour du camp pour arriver sur une passerelle qui m’invite à un autre point de vue. D’ici je vois la montagne des vignes. Les maisons et le massif se confondent.

Je finis ma route dans la forêt et me voilà face à de grands arbres à n?ud. À mon avis ces arbres rendent l’endroit mystérieux et féerique. Disposés au milieu d’un parterre de fleurs, je pourrais croire à une forêt enchanteresse?

Je conseille vivement aux amoureux de la nature et amateurs d'histoire romaine de venir découvrir les lieux.

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