Parcours urbain : Fumay parcours n°1

Parcours facile (bleu) en centre-ville avec 7 points d'intérêts :

1 – Le Couvent des Carmélites :

Partie constituante d'un couvent fondé en 1630 sur décision de Madeleine d'Egmont, princesse de Chimay. Elle abrita jusqu'à la Révolution, une douzaine de soeurs carmélites. Le bâtiment fut acheté par la ville en 1825 pour y ouvrir une école des filles avant d'accueillir au début des années 1970, un musée de l'ardoise créé par le foyer des jeunes et d'éducation populaire avec à sa tête Monsieur Michel Paradon.

2 – L'Ardoisière des Trépassés : 

L'exploitation de la fosse des trépassés commença vers 1680, mais ne prit toute son ampleur qu'à partir de 1757. L'exhaure (évacuation des eaux) se faisait à l'aide des chevaux. En 1771, une machine atmosphérique dite de "Newcomen" fut installée. Cette pompe à feu, construite par des mécaniciens belges, permit de venir à bout des inondations et de relancer la plus importante des productions du centre-ville avant 1789. Son imposant verdeau reste la preuve évidente de cette intense activité ardoisière.

3 – La Chapelle Sainte-Barbe :

Édifice érigé en 1821 par les ouvriers de l'ardoisière Saint-Roch en l'honneur de Sainte-Barbe, patronne des ardoisiers entre autre, dont la statue qui s'y trouvait fut volée en 1989, a laissé place à une réplique offerte par le curé du village belge de Oignies-en-Thiérache, proche de Fumay. Sa couverture en ardoise est surmontée d'une flèche prolongée par une croix en fer forgé.

4 – La Chapelle Saint-Roch :

Édifice construit en 1662 en l'honneur de Saint-Roch, lequel est à l'origine de nombreuses guérisons de pestiférés et qui protégea Fumay de cette maladie qui ravageait les bourgs voisins.

Une procession organisée le 16 août conduit la statue de la chapelle à l'église paroissiale. 

Une légende est liée au clou fixé sous la serrure de la porte.

5 – L'église Saint-Georges : 

Édifice de style néo-gothique, construite entre 1872 et 1876 en lieu et place d'une ancienne église datant, selon les plus anciennes traces manuscrites, du XVème siècle. Les plans furent établis par l'architecte Jean-Baptiste Couty (1821-1894) et le projet financé par un mécène local M. Davreux. 

L'édifice est appareillé en pierre de Dom, sa hauteur est de 76 mètres. C'est l'une des plus grandes églises des Ardennes avec une capacité de 1200 places assises.

6 – La rue des Rochettes : 

L'une des rues les plus pittoresques de la commune creusée dans la veine d'ardoise dite de la Renaissance. L'ardoisière qui lui a donné son nom fût  exploitée dès le milieu du XVIIe siècle. Elle resta en activité jusqu'aux environs de 1780. En 1966, le syndicat d'initiative nouvellement créé eût l'idée d'y installer un musée de l'ardoise, mais le projet fut abandonné.

7 – La place de la Mairie : 

La place de la mairie s'appelait autrefois place de la halle avant que celle-ci ne soit démolie puis remplacée en 1891 par l'actuel hôtel de ville inauguré en 1892. Cette place prendra plus tard le nom de Lambert-Hamaide qui exerça les fonctions de maire entre 1896 et 1908.