Lors de votre visite chez nous, beaucoup de lieux sont à voir ou à visiter, notamment les lieux de culte. Si vous avez le temps et l’envie, n’hésitez pas à jeter un coup d’œil aux chapelles de nos magnifiques communes. Voici 9 chapelles à découvrir.
Dans un premier temps rappelons ce qu’est une chapelle : Une chapelle est un petit lieu de culte chrétien, distinct d’une église paroissiale. Elle peut être un bâtiment indépendant ou une simple pièce aménagée dans un autre édifice, comme un château, un hôpital, une école ou même une maison privée. Ce qui la caractérise, c’est la présence d’un autel, qui permet d’y célébrer la messe ou d’autres offices religieux, mais elle ne possède pas le statut officiel d’église paroissiale.
Chapelle d’Hargnies
La chapelle d’Hargnies a été édifiée par les habitants du village en l’honneur du saint protecteur d’Hargnies.
Comme plusieurs autres chapelles dans le territoire Val d’Ardenne, elle est dédiée à Saint Roch (patron et protecteur des pestiférés).
Rappelons qu’une effroyable épidémie de peste a sévi dans la région au début du XVIIe siècle et que Saint Roch a été souvent invoqué comme étant le saint qui assiste ses dévots contre la contagion de la peste, entre autres… Saint Roch vous évoque sans doute la légende de Saint Roch et son chien. En voici un bref résumé : Saint Roch est né en 1349 à Montpellier. À sa majorité, il distribua tous ses biens aux pauvres et partit en pèlerinage pour Rome. Il s’arrêta en plusieurs villes d’Italie atteintes par la peste noire et obtint de nombreuses guérisons. Malheureusement, il attrapa lui aussi la maladie. Il se retira alors dans une forêt pour ne pas infecter les autres. Seul un chien d’un seigneur voisin lui rendait visite et lui apportait chaque jour un pain dérobé à la table de son maître. Intrigué par le manège de son chien, le seigneur le suivit et découvrit Roch au fond de sa retraite. Il le secourut et, ainsi, Roch recouvra la santé. Le magistrat de l’époque implora St Roch et fit le serment d’ériger une chapelle en son honneur si celle-ci cessait.
Cette chapelle est seulement visible de l’extérieur.
Chapelle Saint-Roch – Vireux-Wallerand
Située dans le cimetière de Vireux-Wallerand et érigée en 1637. Rénovée, la chapelle semble enfin renaître. La chapelle St-Roch a été érigée à la suite d’une épidémie de peste qui a sévi dans la région au début du XVIIe siècle. Comme racontée au-dessus, Saint-Roch est souvent invoqué comme étant le saint qui assiste ordinairement ses dévots contre la contagion (de peste, entre autres). Saint-Roch est en général représenté avec un chien.
Cette chapelle est seulement visible de l’extérieur.


Chapelle Saint-Roch – Fumay
La chapelle fut érigée en 1662 sous les ordres du magistrat de la ville, en l’honneur de St Roch, qui sauva les habitants de la peste noire.
Outre la légende plus que connue de St Roch et son chien, une légende fumacienne raconte que les jeunes filles en âge de se marier allaient embrasser le clou fixé à sa porte en pensant à l’être aimé. Si le mariage n’était pas célébré dans l’année, il aurait lieu 7 ans après.
Cette chapelle est seulement visible de l’extérieur.
La Chapelle Saint Anne – Revin
Très ancienne chapelle de 1870, elle est bien abritée en de la Vau au centre de la ville de Revin. Elle a été construite par la famille Mézières entre autres à la mémoire des soldats de la guerre de 1870. Jadis, la chapelle était visitée par les jeunes filles à la recherche de l’âme sœur. Les jeunes filles lui disaient : “Bonne Sainte Anne dol vau?”; “C’est s’t’in galant qui m’faut”. Son toit est en ardoises de Fumay, la pierre bleue de Givet habille les angles et les murs sont en quartzite.
La Chapelle Saint Éloi – Revin
La chapelle Saint-Éloi a été construite par la famille Faure de Revin. Elle fut construite avec les cités qui portent leur nom dès 1930 et les travaux ont fini par l’édification de cette chapelle en 1936.
La chapelle fut bâtie en deux temps : d’abord le fond actuel et les deux salles sur les côtés, puis en récupérant la charpente d’une usine démontée de la Petite Commune, on construisit la partie principale où se déroulent les messes aujourd’hui. La famille Faure en fit donation au diocèse pour le “franc symbolique”.
Chapelle de Walcourt – Givet
Dédiée à Notre-Dame de Walcourt, la chapelle construite en 1602 fut en partie détruite et reconstruite en 1781 par Toupet de Vignes. Elle a été bénie par l’abbé Holdrinet en septembre 1784.
Cette chapelle a traversé plusieurs guerres, lors de la révolution, l’occupation russe fait de cet édifice une chapelle orthodoxe pour ses troupes. Ensuite, pendant la 1ère guerre mondiale, elle redevient un lieu de culte en 1818 en devenant un temple protestant pour les troupes allemandes.
La chapelle de Walcourt est classée monument historique depuis 1984.
Chapelle de Bon Secours – Givet
Elle est construite après la 1ère guerre mondiale et a été bénie en octobre 1932. Cette chapelle est seulement visible de l’extérieur.
Chapelle Sainte-Barbe – Fumay
La chapelle Sainte-Barbe de Fumay est érigée en 1821, elle est dédiée à Sainte-Barbe, la patronne des Ardoisiers. La Chapelle a été érigée sur l’ancienne Fosse des Trépassés, l’une des ardoisières les plus importantes de la ville au XVIIIe siècle. À remarquer sur la toiture en ardoise, se dessine une croix.

Chapelle Notre-Dame de Divers-monts – Fumay
Datant du VIIIème siècle, elle est là depuis le premier bassin de vie de la ville de Fumay. Elle a été le siège de la corporation des Ardoisiers placée sous le patronage de la Vierge de Divers-monts au XVème siècle.
En 1610, l’édifice et un couvent à proximité construit par des moines furent vendus comme bien nationaux à la révolution française et acquis par une aubergiste de Fumay, un certain Joseph Ridoz. Vers 1795, il détruit les bâtiments pour en revendre les pierres. La chapelle fut reconstruite en 1802. Entre 1827 et 1923, la chapelle a connu de nombreux événements et destructions.
Tradition : Chaque année, la statue de la Vierge est conduite à l’église paroissiale au cours de la procession du lundi de la Pentecôte où elle demeure jusqu’à l’Assomption (15 août). À l’origine, la Vierge était portée par des ardoisiers. La procession est associée à une légende…
La légende : … Un jour, alors qu’on l’avait oubliée dans l’église de Fumay, la vierge fut prise d’une grande tristesse. La nuit venue, envahie par la nostalgie du couvent, elle descendit de son piédestal, bien décidée à regagner seule la chapelle. Elle fit le chemin à pied, sous la pluie, mouillée et souillée par la boue. Elle décida alors de se laver dans le petit ruisseau qui coule au pied des rochers de Divers-Monts afin de rentrer resplendissante dans son sanctuaire. Depuis cette époque, l’eau du ruisseau est réputée miraculeuse et aurait la propriété de guérir maintes maladies.
J’espère que ces découvertes vous ont plu, n’hésitez pas à nous partager les photos de vos visites !
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