Les Ardennes, terre de légende et d’histoire ! Aujourd’hui, je vous partage une légende ou une histoire par commune. Chaque mois, sur Facebook et Instagram, on vous postait deux histoires, chacune sur une commune. Vous trouverez l’intégralité de ses récits ici !

Mystère royal à Vireux-Molhain

Saviez-vous qu’un petit village des Ardennes pourrait abriter l’un des plus grands secrets de l’histoire de France ?

La Légende :

En 752, Dame Ada, veuve d’un comte, fonde la collégiale Saint-Ermel à Vireux-Molhain. Mais elle n’est pas seule… Son cousin, le tout nouveau roi Pépin le Bref, l’aide financièrement !

Le Mystère :

La rumeur court que Pépin le Bref lui-même serait enterré dans cette église ! Imaginez, le père de Charlemagne, caché dans notre belle Ardenne ? 

Les Preuves :

– La crypte de la collégiale date bien du 8ème siècle

– L’église fut un lieu de pèlerinage majeur pendant des siècles

– Les reliques de Saint-Ermel y ont été conservées jusqu’en 1563

Alors, mythe ou réalité ? Quel est votre théorie ?

Venez explorer la collégiale Saint-Ermel et décidez par vous-même ! Qui sait, vous découvrirez peut-être le secret le mieux gardé de l’histoire de France…

Le Mystère Royal de Hierges : Entre Histoire et Légende

Saviez-vous que le petit village de Hierges aurait peut-être joué un rôle dans l’histoire de la monarchie belge ?

En 1950, la Belgique traversait une crise monarchique appelée la “Question royale”. Le roi Léopold III était contesté après la Seconde Guerre mondiale, et l’avenir de la couronne était en jeu.

C’est alors que le château de Hierges entre dans la légende. Selon certaines rumeurs, il aurait pu être le théâtre de rencontres secrètes entre le roi Léopold III et son fils, le futur roi Baudouin.

Imaginez un instant :

– Des discussions potentiellement cruciales sur l’avenir d’un pays.

– Le tout, peut-être, dans l’ombre des vieux murs d’un château français !

Ce lieu chargé d’histoire, qui a vu passer des croisés et des princes depuis le IXe siècle5, aurait pu devenir le gardien silencieux de secrets d’État.

Bien que ces rencontres royales restent hypothétiques, le château de Hierges a réellement accueilli plusieurs familles royales au cours du XXe siècle.

Aujourd’hui, le château est une propriété privée, mais ses ruines imposantes dominent toujours fièrement le village.

Que ces rencontres secrètes aient eu lieu ou non, Hierges reste un village chargé d’histoire, où le passé et le présent se mêlent dans un décor enchanteur.

Chooz : un village où l’histoire et l’innovation se rencontrent !

Au cœur des Ardennes, Chooz est célèbre pour sa centrale nucléaire, un symbole d’innovation et de transition énergétique.

Dans les années 1940, des installations souterraines furent construites à Chooz pour des raisons militaires. En 1962, le gouvernement français décida de les transformer en centrale nucléaire, répondant ainsi à un besoin croissant d’énergie.

Inaugurée en 1980, la centrale de Chooz devint l’une des plus modernes d’Europe, marquant un tournant dans la production d’énergie en France. Elle a non seulement soutenu l’économie locale en créant des emplois, mais a également suscité des débats sur la sécurité et l’environnement.

Aujourd’hui, dans la centrale, les salariés exercent des métiers dans des domaines tels que la sûreté, l’exploitation, la maintenance, l’ingénierie, l’environnement… 

Si vous voulez en savoir plus sur la centrale nucléaire de Chooz, le Centre d’Information du Public vous accueille gratuitement et sans rendez-vous afin de vous faire découvrir l’énergie nucléaire.

C’est aussi un village avec des paysages pittoresques et une ambiance paisible. Amoureux de la nature, adepte de la randonnée, du VTT, aventurier ou sportif, ce village est idéal pour profiter d’un large choix d’activités et loisirs en plein air.

Aubrives : histoire de l’Église Saint-Maurice

Laissez-moi vous raconter une histoire locale qui se déroule dans le petit village d’Aubrives…

Savez-vous que ce village possède un trésor architectural vieux de près de 400 ans ?

En 1642, alors que la guerre faisait rage, les Aubrivois ont relevé un défi extraordinaire.

Celui de reconstruire leur lieu de culte, détruit lors du siège du fort de Charlemont en 1640.

Le héros de cette histoire ? Jehan d’Aubrebis, un chanoine de Lille issu d’une famille influente de la vallée. Ce généreux mécène a financé intégralement la reconstruction de l’église.

Mais l’histoire ne s’arrête pas là ! En 1707, soit 65 ans après sa reconstruction, l’église s’est parée d’un trésor unique, un magnifique plafond ornementé.

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Plongez dans l’histoire fascinante d’Hargnies !

Ce village pittoresque niché à 400 mètres d’altitude est surnommé le “toit des Ardennes françaises”.

Au 16e siècle, Hargnies était un avant-poste stratégique du Duché de Bouillon. Son église Saint-Lambert, avec sa tour massive, servait de forteresse pour protéger le village des invasions.

En 1640, pendant la guerre franco-espagnole, le village subi un drame. Des troupes françaises, menées par le maréchal de Châtillon, incendièrent l’église. Les villageois, réfugiés dans la tour, furent sauvés par l’intervention du seigneur local.

Aujourd’hui, Hargnies est un havre de paix, fier de son patrimoine. Chaque été, le village s’anime pour la Fête du Cheval, célébrant le majestueux cheval de trait ardennais.

La légende de la Pierre Roland à Anchamps !

Que diriez-vous si je vous racontais que dans cette légende, Charlemagne et le diable sont mentionnés ?

Alors, prêt à entendre l’histoire ? 

Roland, le célèbre neveu de Charlemagne, traversait la vallée de la Meuse pour combattre les ennemis de son oncle.

Soudain, le Diable lui-même, qui vouait une haine éternelle au grand empereur et aux siens, tenta de l’arrêter et de l’écraser en lui lançant d’énormes rochers depuis les Dames de Meuse.

Une partie tomba dans la Meuse, tandis que l’autre tomba dans le sol juste en face de son cheval. Furieux, le Diable s’en alla, vaincu.

Et depuis, cette pierre commémore la victoire de Roland contre le Diable.

Visitez ce site légendaire et profitez d’une magnifique balade en bord de Meuse

Découvrez l’histoire du Mont du Malgré-Tout de Revin

Connaissez-vous l’histoire liée au Mont du Malgré-Tout ?

La légende :

Un dénommé Meurquin aimait l’herbage qu’il possédait. Un jour il a eu l’idée de s’y installer avec sa maisonnée. Il alla donc informer et soumettre sa demande aux notabilités afin d’être en règle. Leur verdict lui brisa le coeur car il lui dirent vertement d’aller bâtir ailleurs !

Il jura d’y construire envers et contre tout, maugréant sans arrêt : “Y bâtir Malgré-Tout”. Il parvint à bâtir sa maison, le pari fut gagné. 

C’est ainsi que fut nommée le Mont du Malgré-Tout. 

Un lieu de randonnée et d’histoire : 

Aujourd’hui, le Mont du Malgré-Tout est un circuit de randonnée. Il offre des points de vue spectaculaires comme le Rocher des Minches ou le Monument des Maquisards, rendant hommage aux résistants locaux. Ce site est aussi lié à George Sand, célèbre écrivaine du XIXe siècle, qui s’en inspira pour son roman Malgré-tout publié en 1870.

Baladez et explorez ce Mont, témoin d’une histoire riche où nature, courage et culture se mêlent.

La Chapelle Saint-Roch à Vireux-Wallerand

Cet édifice, niché dans le cimetière de Vireux-Wallerand, est un monument à ne pas manquer si vous êtes amateurs de lieux remplis d’histoire ! Saviez-vous qu’elle trouve son origine dans une période sombre du village ?

Mais qui est Saint-Roch ? :

Né en 1349 à Montpellier, ce saint est célèbre pour sa charité et ses miracles. Après avoir distribué ses biens aux pauvres, il partit en pèlerinage vers Rome. En traversant des villes italiennes frappées par la peste noire, il obtint de nombreuses guérisons miraculeuses. Cependant, il contracta lui-même la maladie et se réfugia dans une forêt pour éviter de contaminer les autres.

L’histoire et la légende de Saint-Roch :

En 1637, la peste ravagea la région des Ardennes. Les Viroquois, impuissants et désespérés face à cette maladie, décidèrent de construire cette chapelle afin d’invoquer Saint-Roch, le saint protecteur invoqué contre les maladies et les fléaux. Est-ce un miracle ou une coïncidence, mais d’après la légende, peu après la construction de la chapelle, l’épidémie aurait commencé à disparaître. Les habitants y voient alors un signe divin et renforcent leur dévotion envers Saint Roch. 

Un témoin du passé encore debout :

Aujourd’hui, la Chapelle est encore visible mais seulement de l’extérieur. Elle rappelle que même dans des moments sombres, l’unité peut surmonter beaucoup d’obstacles !

Découvrez l’histoire du Couvent des Carmélites de Fumay

Connaissez-vous l’histoire de ce lieu emblématique ?

Un héritage religieux et culturel :

Le Couvent des Carmélites de Fumay fut fondé en juillet 1630 par Magdeleine d’Egmont, princesse de Chimay et dame du lieu. Ce sanctuaire abritait une communauté de 12 à 16 sœurs carmélites jusqu’à sa dissolution pendant la Révolution française. Les bâtiments furent alors vendus et dispersés entre plusieurs propriétaires. L’église attenante fut détruite au début du XIXe siècle, mais le bâtiment conventuel subsiste encore aujourd’hui.

En 1825, la ville racheta une partie du couvent pour y installer une école de filles. Plus tard, dans les années 1970, cet édifice devint le Musée de l’Ardoise sous l’impulsion du foyer des jeunes et d’éducation populaire (FJEP) et de son président Michel Paradon.

Un lieu chargé d’histoire à visiter :

Le Couvent des Carmélites est un témoin précieux du passé religieux, éducatif et industriel de Fumay. Il incarne la transformation d’un site sacré en un espace culturel vivant. Une visite permet de découvrir non seulement l’histoire des carmélites mais aussi celle des ardoisiers, dont le métier a marqué la ville pendant des siècles.

Découvrez la légende de Madame de Cormont à Haybes

Connaissez-vous la légende de Madame de Cormont, une figure emblématique de Haybes ?

Une histoire mêlant faits et légende :

Au XVIIe siècle, Madame de Cormont vivait dans un château dominant Haybes avec son mari, un seigneur aussi riche qu’autoritaire. Un jour, lors d’une promenade à cheval, un accident orchestré par son époux la laissa grièvement blessée. Abandonnée, elle fut sauvée par ses vassaux et consacra le reste de sa vie à la générosité.

Avant de mourir, elle légua tout son or aux pauvres et ses terres aux Jéromistes de Fumay, qui lui rendirent hommage en érigeant une chapelle en forêt.

Mais pendant la Révolution, la chapelle fut incendiée.

La légende raconte qu’à cet instant, le visage de Madame de Cormont apparut mystérieusement gravé dans la roche, protestant contre la destruction.

Un patrimoine à découvrir :

 Aujourd’hui encore, les randonneurs peuvent admirer ce visage féminin gravé dans la roche, lors de la randonnée de la Roche de Cormont, un souvenir éternel de l’intrigante histoire de cette femme généreuse.

Plongez dans l’histoire fascinante de Fépin

Avez-vous déjà entendu parler de Fépin, ce village des Ardennes au passé riche ?

Un héritage carolingien :

Le nom de Fépin provient de Pépin le Bref, Roi de France et père de Charlemagne. Au VIIIe siècle, alors qu’il longeait la Meuse depuis Liège pour rejoindre Soissons, Pépin le Bref fit halte dans ce village ardennais. Il décida de l’honorer en lui donnant son nom et de faire un don à l’abbaye de Prüm, l’une de ses abbayes favorites, afin d’en augmenter les revenus.

Un patrimoine qui mérite un coup d’œil :

L’église Notre-Dame avec son clocher coiffé d’ardoise conserve aujourd’hui un mobilier remarquable, dont des statues en bois polychrome du XIXe siècle et un panneau peint sur bois du XVIe siècle représentant la Nativité. Et un ancien lavoir, situé à l’entrée de la commune, vous rappellera les lavandières d’autrefois.

Un village à découvrir :

Fépin offre aujourd’hui un cadre paisible entre Meuse et forêt, avec ses ruelles authentiques et ses paysages propices à la randonnée, notamment vers la Roche à Fépin offrant un panorama sur la vallée. Le village est un point de départ idéal pour explorer l’histoire et la nature du Val d’Ardenne.

Découvrez le tunnel de Ham-sur-Meuse

Saviez-vous qu’à Ham-sur-Meuse, ce joli village des Ardennes au bord de la Meuse, se trouve un tunnel unique pour les bateaux !

Un tunnel pour les bateaux :

Au XIXe siècle, la Meuse fait un détour majestueux autour de Ham-sur-Meuse, créant une boucle de près de 8 km difficile à naviguer. Pour faciliter le passage des bateaux et dynamiser la région, un projet audacieux voit le jour : un tunnel navigable, creusé directement dans la colline de Ham-sur-Meuse.

En 1962, le tunnel de Ham-sur-Meuse a été ouvert. Il mesure 565 mètres de long et permet aux bateaux de traverser la colline au lieu de faire tout le tour. C’est un vrai raccourci pour les plaisanciers, et c’est même le seul tunnel pour bateaux de ce genre dans le nord de la France !

Un endroit plein de vie :

Aujourd’hui, le tunnel est toujours utilisé par les bateaux de tourisme et de plaisance. Passer sous la colline en bateau, c’est une expérience amusante et originale. On peut presque imaginer les marins d’autrefois qui naviguaient ici, et tous ceux qui ont contribué à l’histoire du village.

Ham-sur-Meuse, ce n’est pas seulement un beau village : c’est aussi un endroit où l’histoire et la modernité se rencontrent, pour le plaisir de tous les visiteurs.

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Découvrez la légende des trois brigands de Givet

Connaissez-vous cette légende fascinante qui se déroule à Givet ?

Des géants vêtus de noir, la terreur de la région :

Il y a bien longtemps, la région de Givet était sous la coupe de trois brigands géants, reconnaissables à leurs habits noirs et à leur cruauté. La nuit tombée, ils s’introduisaient dans les maisons, ligotaient et bâillonnaient les habitants, puis pillaient tout ce qu’ils trouvaient, qu’ils soient riches ou pauvres. Leur audace allait jusqu’à cambrioler le curé de Givet Notre-Dame et l’église Saint-Hilaire, déclenchant l’indignation des villageois et la colère divine.

Une punition exemplaire :

Après avoir commis ces sacrilèges, les brigands furent frappés par une punition surnaturelle. Alors qu’ils tentaient de traverser la Meuse avec leur butin, ils furent soudainement pétrifiés, transformés en rochers sur la rive du fleuve. Ces silhouettes de pierre sont longtemps restées visibles, rappelant à tous le prix de la cupidité et de la violence.

Village entre grottes et légendes, plongez au cœur du village de Fromelennes !

Situé près de la frontière belge, au bord de la Meuse et entouré de forêts, le charmant village de Fromelennes possède un patrimoine naturel et historique unique.

Un site emblématique :

Fromelennes est surtout célèbre pour ses grottes de Nichet, creusées dans le calcaire il y a des millions d’années. Ce souterrain d’une profondeur de 53 mètres, ouvert au public, est l’une des seules cavités souterraines du Nord-Est de la France que l’on peut visiter. On y découvre des salles aux formes étonnantes, comme la Salle des Nutons ou la Salle du Clair de Lune, sculptées par l’eau au fil du temps. La visite est ponctuée de légendes et d’histoires sur la formation géologique du site ainsi que sur les fouilles archéologiques qui y ont mis au jour des vestiges de l’époque néolithique, témoignant de l’occupation d’hommes préhistoriques, il y a 5000 ans.

Un patrimoine qui se raconte :

Le village conserve une histoire industrielle (métallurgie), avec ses fonderies et ses forges qui ont contribué à l’identité locale. La montée qui mène aux grottes de Nichet offre un panorama exceptionnel sur Fromelennes en contrebas. Le village est aussi le point de départ idéal pour explorer la réserve naturelle de la Pointe de Givet.

Pour les amoureux de la nature et de la spéléologie, Fromelennes est une étape incontournable. 

Le village de Montigny-sur-Meuse, témoin de l’histoire

Situé à côté de Vireux-Molhain, Montigny-sur-Meuse a vécu, à la fin de la Première Guerre mondiale, un événement surprenant. Lors de la retraite des allemands, près de 3000 wagons de matériel militaire ont été abandonnés dans le village.

Mais pourquoi ? Cet événements faisait partie des clauses sévères de l’armistice de 1918. Obligeant l’armée allemande à livrer aux Alliés 150 000 wagons de matériel. Cette perte colossale a rendu impossible la reprise des combats pour le commandement allemand.

Ce moment de l’histoire est souvent méconnu. Il rappelle à quel point Montigny-sur-Meuse a joué un rôle stratégique dans la libération de notre territoire. Ces wagons abandonnés témoignent de la chute d’un empire et du poids des décisions politiques sur les champs de bataille.

Aujourd’hui, le village reste un lieu où nature et mémoire se mêlent, invitant chacun à se souvenir et à explorer cette histoire fascinante.

Le village de Charnois, trésor caché du Val d’Ardenne

Connaissez-vous Charnois, ce petit village des Ardennes au passé fascinant ? 

Des origines anciennes et une histoire mouvementée.

Saviez-vous que le nom de Charnois vient du gaulois « cassanos », le chêne ? À travers les âges, Charnois s’est appelé Carnetum, Charnoir, Charmois ou Charnoy, témoignant de son histoire plurielle au carrefour de la Belgique, du Luxembourg et de la France. Cédé aux abbayes et aux évêques au fil des siècles, le village porte encore l’empreinte d’un passé européen fascinant. Charnois a vu défiler toute l’Europe médiévale !

Un patrimoine à explorer.

Flâner dans Charnois en découvrant son patrimoine. Dans un premier temps, rendez-vous à l’église Saint-Rémi. Ensuite, ne manquez pas la mystérieuse fontaine de Saint-Quirin, taillée dans la pierre de Givet et entourée de légendes. Et pour finir aller voir le vieux moulin à farine de La Malavisée, souvenir vivant du patrimoine rural.

Entre forêts et prairies verdoyantes, Charnois offre le cadre idéal pour un séjour dans la nature. Partez à la découverte de ses paysages et laissez-vous guider par la douceur de vivre de ce charmant petit village.

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La porte de Rancennes, autrefois le seul accès à la commune de Rancennes !

Au cœur des fortifications du Mont d’Haurs, la porte de Rancennes, construite à la fin du XVIIe siècle, gardait l’entrée de Givet-Notre-Dame. Cette porte, située aujourd’hui sur la commune de Givet, fut autrefois le seul accès à la commune voisine de Rancennes, un passage chargé d’histoire et de vigilance dans le système défensif imaginé par Vauban.

Un rempart stratégique :

La porte de Rancennes faisait partie intégrante d’une enceinte fortifiée appelée le camp retranché du Mont d’Haurs. Dessiné par le célèbre ingénieur militaire Vauban en 1697, elle devait protéger la vallée de la Meuse et la ville de Givet des invasions. La porte de Rancennes jouait un rôle crucial en contrôlant les allées et venues sur cette frontière de pierre et de rivière. Ce bastion, avec ses remparts robustes et ses ponts-levis, était un verrou entre la nature sauvage des Ardennes et la sécurité urbaine de Givet.

Symbole d’une époque révolue :

Cette porte a été témoin des conflits et des tensions qui marquèrent la région, depuis 1678 lors du rattachement de Givet à la France après le traité de Nimègue jusqu’aux guerres plus récentes. Bien que les fortifications aient partiellement évolué, la porte de Rancennes demeure une des trois portes encore visibles de cette ville fortifiée, un vestige qui raconte l’importance défensive et stratégique du lieu.

Aujourd’hui, la porte se trouve près du quai de Rancennes, invitant les visiteurs à imaginer le passage des soldats et des habitants d’antan.

Partez à la découverte de cette porte historique et laissez-vous transporter par le charme des pierres anciennes et des paysages qui racontent l’histoire d’une frontière façonnée par Vauban et les siècles.

L’histoire mouvementée de Foisches

Découvrez l’histoire de la “Ferme des Templiers”, témoin des épreuves traversées par cette petite commune.

Une bâtisse rempli d’histoire : 

Le village de Foisches situé près de Givet et du Fort de Charlemont, se trouvait régulièrement dans les conflits entre puissances européennes au XVIe siècle.

Entre 1554 et 1558, les affrontements entre les troupes de Charles Quint et les armées françaises ont laissé le village en ruines. Pour protéger la population, une maison forte fut construite par le capitaine de Hierges.

En 1640, lors de l’attaque du Fort de Charlemont par les troupes françaises du maréchal de La Meilleraye, Foisches subit à nouveau des destructions. La maison fut restaurée dans les années suivantes. Elle servit également de logement pour les officiers du fort de Charlemont.

Cette bâtisse, connue sous le nom de “Ferme des Templiers”, n’a aucun lien avec l’Ordre des Templiers. Ce nom provient d’une famille locale qui en fut propriétaire.

Un patrimoine préservé :

Inscrite aux Monuments Historiques en 1991, la Ferme des Templiers est un exemple rare d’architecture Renaissance dans les Ardennes. Bien qu’elle soit une propriété privée et ne se visite pas, elle reste un symbole fort du passé mouvementé de Foisches.

Après avoir lu toutes ces histoires, c’est à vous de venir créer la vôtre dans ces communes ! N’hésitez pas à nous partager vos histoires ou légendes sur l’une de ces communes.

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